De l’utilisation des smartphones et des tablettes chez les adolescents

Au lieu d’en tirer des leçons sociales éducatives, nous appelons les adolescents faisant des blagues de mauvais goût des « pirates informatiques », stigmatisant l’utilisation de la technologie plutôt que le comportement.

La peur et l’incompréhension deviennent les moteurs centraux pour mettre en avant une seule valeur éducative : obéir aveuglément à ce qui est incompréhensible et ce qu’il ne faut surtout pas essayer de comprendre.

Contrairement à ce qui est parfois exprimé, l’utilisation d’un smartphone ou d’une tablette ne prépare en rien à l’apprentissage de l’informatique.

Ils préparent à l’informatique autant que lire un magazine people à l’arrière d’un taxi prépare à devenir mécanicien. Ce n’est pas parce que vous êtes assis dans une voiture que vous apprenez son fonctionnement.

Introduire Microsoft Windows, Google Android ou Apple iOS dans les classes, c’est forcer les étudiants à fumer à l’intérieur sans ouvrir les fenêtres pour en faire de bons apnéistes qui savent retenir leur souffle. C’est à la fois dangereusement stupide et contre-productif.

Nous avons peur de l’impact du smartphone sur nos enfants parce que nous nous rendons confusément compte de ce qu’il nous inflige.

Mais les adolescents ne sont pas forcés d’être aussi naïfs que nous face à la technologie.

aucun logiciel ne remplacera jamais la présence des parents.

L’un des plus beaux cadeaux que vous pouvez faire est donc de ne pas utiliser compulsivement votre téléphone en présence de votre enfant.

Il ne faut pas tirer sur le messager : le responsable n’est pas « l’écran », mais l’utilisation que nous en faisons.

Les monopoles informatiques tentent de rendre les utilisateurs addicts, prisonniers pour les bombarder de publicités, pour les faire consommer. Là sont les responsables.

L’important n’est pas d’empêcher à tout prix nos enfants d’être sur un écran, mais de prendre conscience qu’un smartphone n’est absolument pas un outil éducatif, qu’il ne prépare à rien d’autre que de faire de nous de bons consommateurs passifs.

Le seul apprentissage réellement nécessaire est celui d’un esprit critique dans l’utilisation d’un outil informatique.

J'ai suivi le même processus de réflexion et d'action et je le conseille à tous

Such a well-done tutorial by Derek Sivers on becoming tech independent.

Des clients vissés à leur téléphone. C'est le genre de scène qu'Olivier et Sandra Holtzmann, patrons du Mamama bistrot à Rothau, ne veulent plus voir. Alors, en Septembre 2023, ils ont pris une décision drastique.

The Tao of Cal

Highlights from the article

• The biggest source of context shifts is digital communication. Move as much collaboration as possible out of chains of ad hoc, back and forth messaging and into something more structured.

• Do fewer things at once

• Focus is like a super power in most knowledge work jobs. Train this ability. Protect deep work on your calendar. Support these sessions through special rituals and spaces.

• Treat cognitive context shifts as “productivity poison.” The more you switch your attention from one target (say, a report you’re writing) to another (say, an inbox check), the more exhausted and dumber you become.

• Most people don’t need to use social media. If you really need to use it — e.g., for professional purposes — use it on a web browser on your laptop, and spend at most an hour a week logged in, as that’s enough for 99% of legitimate uses. There are better ways to be entertained, find news, and connect with people

• Your phone should be used as a tool, not a constant companion. To accomplish this: (1) keep your phone plugged into the same spot when at home (instead of having it with you); and (2) remove all apps from your phone where someone makes more money the more you use it.

• Fixing your relationship with digital tools requires that you fix your analog life first. It’s not enough to stop using problematic apps and devices, you must also aggressively pursue alternative activities to fill the voids this digital abstention will create: read books, join communities, develop hard hobbies, get in shape, hatch plans to transform your career for the better.

• Kids under the age of 16 shouldn’t have unrestricted access to the internet. Their brains aren’t ready for it.

• In building a meaningful and fulfilling life, it’s usually better to work backwards from a broad vision of your ideal lifestyle than it is to work forward toward a singular grand goal

• When it comes to the internet, small is usually better than big. Niche online communities are more meaningful and less harmful (in terms of both content and addictive properties) than massive social platforms. Independent content formats, like podcasts and newsletters, are much better for creatives (in terms of stability, income, and autonomy) than attempting to become an influencer on a major platform. And so on.